Albert Londres - Le chemin de Buenos Aires - Chapitre 23 Albert Londres Le chemin de Buenos Aires (La traite des blanches) 1927 Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Il y a les femmes qui ne demandent qu’à venir. Il y a les femmes qui viennent parce qu’un homme a su le leur demander. Il y a les femmes qui viennent avec la seule idée de manger tous les jours et de faire manger les leurs, quitte à faire n’importe quoi. Ce sont celles qui savent. Il y a les hésitantes, celles qui ne veulent pas « y aller toutes seules » mais qui restent quand même sur le bord, sachant bien qu’elles sont en grand danger d’être poussées. Celles qui n’ignorent pas qu’en mettant le nez à la fenêtre elles risquent de se le faire pincer, mais qui préfèrent mettre ce nez à cette fenêtre. Il y a celles qui ne savent pas. Tous ceux qui voyagent en rencontrent. [...]" YOUTUBE CHANNELS COOK...
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Colette - Paris de ma fenêtre, 8ème chapitre EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/colette-paris-de-ma-fentre-8me-chapitre Recueil de chroniques paru en 1944, dans lequel l'auteur partage ses impressions sensibles et poétiques sur la vie parisienne, vue à travers le prisme de son intimité et de ses observations depuis sa fenêtre. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Un hasard, à tout prendre heureux, me met en contact avec une troupe théâtrale. Je ne cache pas le plaisir que j’y prends, plaisir retrouvé, plaisir nouveau. La réouverture des théâtres, l’annonce des pièces nouvelles, l’animation qui gagne tous les représentants d’une corporation éprouvée, sont parmi les signes les plus certains qu’une capitale veut vivre, se rasséréner, défendre ses droits au divertissement. Paris, qui ne fuit pas les...
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Les Morticoles - 3ème Partie, chapitre IV-b (Léon Daudet) Dystopie hygiéniste écrite par Léon Daudet en 1894. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Quand ils étaient bien ivres, les scélérats se distrayaient à doucher à mort. On choisissait, de préférence, les pensionnaires de la section Lambert. Celui-ci, après quelques bouteilles, me fournit de franches explications. Je le vois, penchant sur moi sa lourde face d’ivrogne malicieux, et remuant son gros doigt devant son œil : « Copain, j’vas tout t’dire. Mais chut ! silence, mystère !… Le patron ne blague pas là-dessus, et s’il savait que je cause… Enfin, t’es un frère… Donc, les miens, les raisonnants qu’on les appelle, ne sont pas plus fous que toi et moi. Mais il y a tout avantage à les escoffier, vu qu’on les met ici pour ça. — Je faisais la bête. — Tu comprends pas ? Suppose que t’es un gros bonnet, un fameux docteur,...
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Stendhal - Vie de Mozart - Chapitre VI EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/stendhal-vie-de-mozart-chapitre-vi La Vie de Mozart de Stendhal (1815) propose une biographie romancée du compositeur, mettant en avant son génie précoce et son parcours fulgurant à travers l'Europe. L’ouvrage insiste sur la dualité entre son succès artistique et ses difficultés financières, tout en célébrant son apport exceptionnel à la musique. Stendhal y esquisse un portrait sensible et admiratif de Mozart, perçu comme un artiste inspiré mais incompris de son époque. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] CHAPITRE VI Un jour un directeur de spectacle, qui était fort mal dans ses affaires et presque au désespoir, vint trouver Mozart, et lui exposa sa situation, en ajoutant : « Vous êtes le seul homme au monde qui puissie...
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Du Sens de la Vie (Léon Tolstoï) Publié dans La Revue blanche en 1900. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Dès lors, m’apparaît le sens de la vie, qui est de fonder le royaume de Dieu sur la terre, c’est-à-dire de faire régner sur les rapports des hommes, au lieu de la violence, de la cruauté et de la haine, l’amour et la fraternité. Le moyen que nous devons employer pour atteindre ce but, est notre perfectionnement individuel, c’est-à-dire que nous devons remplacer l’obéissance à nos appétits égoïstes par l’exercice d’un charitable dévouement envers nos semblables, suivant le précepte évangélique qui résume la loi et les prophètes : Toutes les choses que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-leur aussi de même. [...]" YOUTUBE CHANNELS COOKING WITH BENOIT : https://www.youtube.com/channel/UCMLcZRa7L2mM83tCL8DOfpA TRAVEL J'ADORE : https://www.youtube....
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Albert Londres - Le chemin de Buenos Aires - Chapitre 22 Albert Londres Le chemin de Buenos Aires (La traite des blanches) 1927 Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Interrogatoire d’un deuxième chauffeur. — Où avez-vous connu cette femme ? — Je l’ai découverte huit jours après le départ de Marseille, à l’arrivée à Dakar, étendue sur la grille du fourneau de la machine. Je me souviens que je lui ai dit : Un peu plus et l’on vous faisait rôtir. Elle m’a répondu : J’ai faim et je meurs, donnez-moi du secours. Je suis allé lui faire du thé. Elle m’a dit : Je voudrais bien sortir d’ici. Je l’ai amenée dans le poste. Je lui ai demandé : Êtes-vous passagère ? — Non ! — Alors je lui ai dit : Il va falloir descendre. On est justement à Dakar. Elle m’a demandé si Dakar était loin de Buenos-Aires. J’ai bien ri. Elle m’a dit qu’elle allait retrouver son mari à Buenos-Aires. — Pourquoi...
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Colette - Paris de ma fenêtre, 7ème chapitre EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/colette-paris-de-ma-fentre-7eme-chapitre Recueil de chroniques paru en 1944, dans lequel l'auteur partage ses impressions sensibles et poétiques sur la vie parisienne, vue à travers le prisme de son intimité et de ses observations depuis sa fenêtre. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Ce poète, cet auteur dramatique, ce dessinateur, ce romancier — c’est le même homme, vous l’avez reconnu — habite une maison voisine de la mienne. Il s’est logé au profond d’un des entresols dont les fenêtres, cintrées comme l’entrée d’un terrier, valurent aux femmes de mœurs faciles, qui s’y embusquaient penchées, le nom de « castors » et de « demi-castors ». Pendant quatre ans j’eus un entresol pareil. Mais ils conviennent mieux à un...
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Les Morticoles - 3ème Partie, chapitre IV-a (Léon Daudet) Dystopie hygiéniste écrite par Léon Daudet en 1894. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Cet aliéné habitait la cellule numéro 8. Par un guichet analogue au numéro 4, j’aperçus, dans un décor semblable, un être malingre, de la taille de Trub, courbé sur un papier qu’il couvrait de signes algébriques. C’est à peine s’il tourna la tête au bruit, montrant d’énormes lunettes et un visage ratatiné : « Avez-vous enfin trouvé ? questionna ironiquement mon maître. — Pas encore, monsieur le docteur, mais je serais mieux pour travailler hors de chez vous. — Bah ! bah ! Vous avez une bonne installation, du papier, de l’encre. Développez-nous cette merveilleuse découverte. » Le bonhomme ôta ses lunettes et passa ses doigts sur ses yeux fatigués : « Non. Vous seriez trop content si je m’exaltais. Je ne suis pas fou, pas fou du...
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Stendhal - Vie de Mozart - Chapitre V EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/stendhal-vie-de-mozart-chapitre-v La Vie de Mozart de Stendhal (1815) propose une biographie romancée du compositeur, mettant en avant son génie précoce et son parcours fulgurant à travers l'Europe. L’ouvrage insiste sur la dualité entre son succès artistique et ses difficultés financières, tout en célébrant son apport exceptionnel à la musique. Stendhal y esquisse un portrait sensible et admiratif de Mozart, perçu comme un artiste inspiré mais incompris de son époque. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] CHAPITRE V Mozart jugeait ses propres ouvrages avec impartialité, et souvent avec une sévérité qu’il n’aurait pas soufferte aisément dans un autre. L’empereur Joseph II aimait Mozart, et l’avait fait son maître de chapel...
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L'ivrogne (Guy de Maupassant) Contes du jour et de la nuit (recueil, 1885) Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 Buy me a coffee : https://www.buymeacoffee.com/lecteuradom "[...] — L’aut’ soir que je n’ai point pu r’trouver la porte… Qu’on m’a quasiment r’pêché dans le ruisseau de d’vant chez nous ! Et il riait encore à ce souvenir de pochard, et il allait tout doucement vers le café de Paumelle, dont la vitre illuminée brillait ; il allait, tiré par Mathurin et poussé par le vent, incapable de résister à ces deux forces. La salle basse était pleine de matelots, de fumée et de cris. Tous ces hommes, vêtus de laine, les coudes sur les tables, vociféraient pour se faire entendre. Plus il entrait de buveurs, plus il fallait hurler dans le vacarme des voix et des dominos tapés sur le marbre, histoire de faire plus de bruit encore. Jérémie et Mathurin allèrent s’asseoir dans u...
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L'Enfer de Dante - Chant cinquième L'Enfer est la première partie de la Divine Comédie, une œuvre majeure de Dante Alighieri écrite au XIVe siècle. Ce poème épique raconte un voyage allégorique à travers les royaumes de l'au-delà : l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Cette version est celle traduite par Félicité Robert de Lamennais. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Je vins en un lieu muet de toute lumière, qui mugit comme la mer pendant la tempête, lorsqu’elle est battue des vents contraires. L’infernal ouragan, qui jamais ne s’arrête, emporte les esprits dans sa course rapide, et, les roulant, les froissant, les meurtrit. Lorsqu’ils arrivent au bord escarpé, là les cris, et les gémissements, et les hurlements ; là ils blasphèment la puissance divine. J’entendis qu’à ce tourment étaient condamnés les pécheurs charnels, qui soumettent la raison à la ...
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Albert Londres - Le chemin de Buenos Aires - Chapitre 21 Albert Londres Le chemin de Buenos Aires (La traite des blanches) 1927 Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] L’histoire du Sincère était plus embrouillée. La femme qu’il allait attendre était destinée à l’Ours, cet Ours présentement retenu au campo, à Mendoza. Ni l’Ours ni le Sincère ne connaissaient la jeune voyageuse. C’était un troisième, nommé Bébert, à Paris pour le moment, qui l’avait dénichée, convaincue, expédiée. Bébert, paraît-il, devait cette femme à son collègue l’Ours. Cette femme ou une autre. Une des femmes de ce monsieur l’Ours s’était éprise de Bébert, au commencement de cette année, dans la belle cité d’amour de Buenos-Aires. D’après les lois inflexibles du Milieu, Bébert n’aurait pas dû écouter la sirène. S’il avait été un homme il eût dit à la chère enfant : « Ma belle, vous êtes « mariée » a...
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Colette - Paris de ma fenêtre, 6eme chapitre EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/colette-paris-de-ma-fentre-6eme-chapitre Recueil de chroniques paru en 1944, dans lequel l'auteur partage ses impressions sensibles et poétiques sur la vie parisienne, vue à travers le prisme de son intimité et de ses observations depuis sa fenêtre. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Si une époque enfante l’art qu’elle mérite, quel art couve au sein d’une rêverie sombre, qui attend encore son aurore ? Parmi deux millions d’hommes prisonniers, des artistes d’aujourd’hui et de demain, tourmentés de conceptions captives, détiennent les secrets de ce qui sera l’art de la paix. Entre 1914 et 1918, des doigts virils occupèrent pareillement l’oisiveté des tranchées, modelèrent la glaise et ciselèrent l’anneau d’aluminium....
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Les Morticoles - 3ème Partie, chapitre III-c (Léon Daudet) Dystopie hygiéniste écrite par Léon Daudet en 1894. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Clapier, nous bousculant, se précipitait vers la porte. On annonçait Malasvon. Sa haute stature était à peine visible, que déjà l’on entendait sa basse profonde : « Bonsoâr, mâdâme. Bonsoâr, mon châr âmi. Bonsoâr. » De tous côtés il tendait sa large main, et son épais visage, dans ses épais favoris, daignait s’éclairer d’un sourire qui dilatait son nez épaté. Dans son ombre, et masqués par sa gloire, s’avançaient Boridan, Bradilin, le stupide Cercueillet, Mouste et Tabard. Il entrait donc, le grand dispensateur de l’or, celui par qui la fortune des malades riches, qui formaient un des côtés de la haie triomphale, tombait de leurs poches dans celles des docteurs en face d’eux. Il marchait d’un pas ferme, pesant et certain, le ...
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Stendhal - Vie de Mozart - Chapitre IV EXTRAIT : retrouvez l'intégralité du chapitre sur BUY ME A COFFEE https://buymeacoffee.com/lecteuradom/stendhal-vie-de-mozart-chapitre-iv La Vie de Mozart de Stendhal (1815) propose une biographie romancée du compositeur, mettant en avant son génie précoce et son parcours fulgurant à travers l'Europe. L’ouvrage insiste sur la dualité entre son succès artistique et ses difficultés financières, tout en célébrant son apport exceptionnel à la musique. Stendhal y esquisse un portrait sensible et admiratif de Mozart, perçu comme un artiste inspiré mais incompris de son époque. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] CHAPITRE IV Un amateur d’une ville où Mozart passait dans un de ses voyages réunit chez lui une nombreuse société pour procurer à ses amis le plaisir d’entendre ce musicien célèbre, qui lui avait promis de s’y trouver....
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L'Homme à cheval - La révolte des indiens Chapitre 8 Pierre Drieu La Rochelle, 1943 Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Nous restâmes longtemps sans parler, jusqu’à la nuit noire. La Bolivie, c’était ces feux çà et là dans le noir. J’allumai un cigare, mais Jaime demeura la bouche libre. Noue ne nous voyions presque plus, car il n’y avait que peu de lumière sur la table. — C’est fini entre nous, Camilla. C’est fini de puis longtemps : ça été fini aussitôt que cela a commencé. Je vous ai dit que je vous aimais, et je vous ai aimée pendant trois jours. Il se tut. — L’amour ne peut pas durer plus de trois jours, osai-je dire. Cela lui suffit pour entrer dans l’éternité. — Oui, fit Camilla. Mais vous avez cédé à la tentation. — J’ai couché avec voue dans votre salon de La Paz pour que tout finisse aussi rapidement qu’il le fallait. — Vous n’auriez pas dû. — Vous le dési...
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L'Enfer de Dante - Chant quatrième L'Enfer est la première partie de la Divine Comédie, une œuvre majeure de Dante Alighieri écrite au XIVe siècle. Ce poème épique raconte un voyage allégorique à travers les royaumes de l'au-delà : l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Cette version est celle traduite par Félicité Robert de Lamennais. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Le bon Maître me dit : « Tu ne demandes point qui sont ces esprits que tu vois ? Or, avant d’aller plus loin, je veux que tu saches qu’ils ne péchèrent point : mais, si leurs œuvres furent bonnes, cela ne suffit, parce qu’ils ne reçurent point le baptême, qui est la porte de la foi que tu crois. Ayant vécu avant le christianisme, ils n’adorèrent point Dieu dûment, et je suis moi-même de ceux-là. Pour ces choses qui nous ont manqué, non pour autre crime, nous sommes perdus, et notre seule ...
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Albert Londres - Le chemin de Buenos Aires - Chapitre 20 Albert Londres Le chemin de Buenos Aires (La traite des blanches) 1927 Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] Le lendemain la tante commença la valise de la nièce. La petite voulut sortir. Il lui fut répondu qu’une jeune fille de bonne famille ne sortait pas seule. On la boucla. Alors elle écrivit son nom, son adresse et ces mots : Salve me, sur un morceau de papier. De sa fenêtre, elle guetta la voisine. Elle lui fit un signe, et, pour parler comme les marins, elle jeta la bouteille à la mer. La voisine ne savait pas lire. Elle eut cependant une idée, elle courut au journal israélite. Le journal n’eut pas besoin d’explications. Des choses de cette nature se comprennent tout de suite sous le ciel où nous vivons. Il ne crut pas à un incendie, ni à un crime possible. Il téléphona sans hésiter à la Société de Protec...
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Les Morticoles - 3ème Partie, chapitre III-b (Léon Daudet) Dystopie hygiéniste écrite par Léon Daudet en 1894. Abonnez-vous pour écouter une nouvelle lecture audio par jour : http://www.youtube.com/channel/UCb86EHE49GNG1Nc-5gTi6UQ/?sub_confirmation=1 "[...] La clientèle de Clapier était infinie. Les malades faisaient la queue, imploraient les rendez-vous quinze jours à l’avance. On ne savait pas où les mettre. Survint l’inévitable Burnone, amaigri, le teint terreux et la voix faible ; il me supplia : « Votre maître est mon dernier espoir. Je ne dors plus, je ne vis plus, je ne mange plus. Je ne vais aux cabinets que tous les trois jours, et avec quelles difficultés ! Quant à mes urines, n’en parlons pas. Elles changent de couleur comme des caméléons, tantôt mousseuses et blondes comme de la bière, tantôt noires comme de la réglisse, tantôt vertes et crasseuses, en si faible quantité qu’on les croirait d’un moineau. Et ma langue, voyez-la. » Il me sortit un petit morceau de guima...