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Affichage des articles du novembre, 2022

Jules Claretie - Boum Boum (1898)

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L'enfant restait étendu, pâle, dans son petit lit blanc, et de ses yeux agrandis par la lièvre, regardait devant lui, toujours, avec la fixité étrange des malades qui aperçoivent déjà ce cpie les vivants ne voient pas.  

Paul Bourget - Le riche et le pauvre (1875)

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"Comment advint-il que celle marquise, blanche et pure comme les lys, se trouva un matin avoir pris deux amoureux à la fois? — par coquetterie, n'est-ce pas? Elle ne permit ni à l'un ni à l'autre de lui baiser seulement le bas de sa robe — par perversité? — La marquise n'était ni perverse, ni coquette. Elle était... charitable."  

Serment d'Hippocrate traduit pas Emile Littré

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« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants : Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins. Je tiendrai ses enfants pour des frères, et s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment, suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille

Serment d'Hippocrate du Conseil de l'Ordre des Médecins (2012)

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« Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination, selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de 'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou l

Alphonse de Lamartine - Mon horreur des bouchers

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"Ma mère était convaincue, et j’ai comme elle cette conviction, que tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est une des infirmités de la condition humaine ; que c’est une de ces malédictions jetées sur l’homme soit par sa chute, soit par l’endurcissement de sa propre perversité. Elle croyait, et je le crois comme elle, que ces habitudes d’endurcissement de cœur à l’égard des animaux les plus doux, nos compagnons, nos auxiliaires, nos frères en travail et même en affection ici-bas ; que ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes sont faits pour brutaliser et pour endurcir les instincts du cœur. Elle croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture, bien plus succulente et bien plus énergique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui aigrissent le sang et abrègent les jours de l’homme." Alphonse de Lamartine  

Auguste Rodin - Testament (1911)

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Jeunes gens qui voulez être officiants de la Beauté, peut-être vous plaira-t-il de trouver ici le résumé d’une longue expérience. Aimez dévotement les maîtres qui vous précédèrent. Inclinez-vous devant Phidias et devant Michel-Ange. Admirez la divine sérénité de l’un, la farouche angoisse de l’autre. L’admiration est un vin généreux pour les nobles esprits. Gardez-vous cependant d’imiter vos aînés. En respectant la tradition, sachez discerner ce qu’elle renferme d’éternellement fécond : l’amour de la Nature et la sincérité. Ce sont les deux fortes passions des génies. Tous ont adoré la Nature et jamais ils n’ont menti. Ainsi la tradition vous tend la clef grâce à laquelle vous vous évaderez de la routine. C’est la tradition elle-même qui vous recommande d’interroger sans cesse la Réalité et qui vous défend de vous soumettre aveuglément à aucun maître.  

Une aventure de Louis XIV

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Extrait de Souvenirs d'un fantôme, d'Etienne-Léon de Lamothe-Langon. 1838  

Marie-Antoinette jugée par Louis XVIII

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Article écrit par Maurice Dumoulin, écrivain français (1862-1911) et publié dans la revue Lisez-moi Historia en 1910.  

Arrêt de mort que présente Olympes de Gouges contre Louis Capet.

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Wikipedia : Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, née le 7 mai 1748 à Montauban et morte guillotinée le 3 novembre 1793 à Paris, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières françaises du féminisme. Rédactrice en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de nombreux écrits et pamphlets en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l'abolition de l'esclavage des Noirs. Elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.