Alphonse Daudet - Un Reveillon dans le Marais (1880)


Cette nuit-là surtout, M. Majesté trouve à sa maison un aspect singulièrement grandiose. En traversant la cour déserte, le bruit de ses pas l’impressionne. L’escalier lui paraît immense, surtout très lourd à monter. C’est le #réveillon sans doute… Arrivé au premier étage, il s’arrête pour respirer et s’approche d’une fenêtre. Ce que c’est que d’habiter une maison historique ! M. Majesté n’est pas poète, oh ! non ; et pourtant, en regardant cette belle cour aristocratique, où la lune étend une nappe de lumière bleue, ce vieux logis de grand #seigneur qui a si bien l’air de dormir, avec ses toits engourdis sous leur capuchon de neige, il lui vient des idées de l’autre monde...

 

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